Comment protéger vos cultures?

Afin de se prémunir contre les dégâts, vous pouvez contacter le représentant sur chaque commune de la Commission Technique Locale (CTL), qui pourra alors vous proposer des solutions préventives :

• L’augmentation de la pression de chasse pendant la période d’ouverture. La Fédération des Chasseurs mobilise alors les différents gestionnaires de territoire avec l’appui de la profession agricole.
• L’utilisation de répulsifs, mais pour lesquels les résultats ne sont pas toujours très concluants. 
• L’utilisation de rubalises avec une efficacité marquée principalement pour les cervidés.
• La mise en place de clôtures, qui peuvent être fournies par la Fédération des Chasseurs, sous réserve de la signature d’une convention précisant les rôles de chacun dans la pose et l’entretien du matériel.

Vous pouvez également contacter le lieutenant de louveterie du secteur ou la Direction Départementale des Territoires (DDT) de la Vienne, notamment en période de fermeture de la chasse ou en cas de régulation insuffisante par le détenteur du droit de chasse.

Dans ce cas, la DDT missionne, sous l’égide du Préfet, le lieutenant de louveterie du secteur qui intervient à titre bénévole dans l’organisation et la réalisation de tirs ou de battues administratives.

Enfin, si vous souhaitez protéger vous-mêmes vos semis et vos parcelles de toutes les espèces nuisibles, vous pouvez également choisir de passer votre permis de chasser. Plus d'informations sur le permis de chasser sur le site de la Fédération des chasseurs de la Vienne.

Sanglier

Cet animal représente la grande majorité des dégâts sur les cultures tout au long de l’année, mais aussi pour les semis de maïs.

Cette espèce est chassable du 1er juin au 31 mars.

Dès la constatation des premiers dégâts, reportez-vous aux indications de la page "Que faire en cas de dégats ?"

Cerf

Cet animal représente une part croissante des dégâts notamment dans les colzas et tournesols.

Cette espèce est chassable de début octobre jusqu’au 28 février et est soumise à un plan de chasse.

Chevreuil

Les cultures impactées sont principalement les vignes et le maraichage.

Cette espèce est chassable du 1er juillet jusqu’au 28 février et est soumise à un plan de chasse.

Lièvre 

Cet animal peut entrainer quelques dégâts sur les levées de tournesol sur les secteurs où la densité de l’espèce est importante.

À ce jour, il n’y a pas de moyens de prévention efficaces. La loi ne prévoit pas que les dégâts de lièvre soient indemnisés par la Fédération des Chasseurs de la Vienne. Vous pouvez solliciter votre assurance.

Blaireau

Cet animal peut entrainer quelques dégâts sur les maïs. À ce jour, il n’y a pas de moyens de prévention efficaces. La loi ne prévoit pas que les dégâts de blaireau soient indemnisés par la Fédération des Chasseurs de la Vienne.

En curatif, La DDT missionnera un piégeur agréé qui viendra, s’il le peut, capturer le ou les animaux présents. Le piégeur interviendra sous la responsabilité du lieutenant de louveterie.

Le formulaire est disponible en mairie ou sur le site de la Préfecture

Vous pouvez faire une demande de chasse particulière.

Les oiseaux

Il existe plusieurs solutions préventives qui sont certes efficaces mais sur une durée limitée (une semaine environ). En effet, les oiseaux s’habituent très vite à ces formes de dérangement. On peut citer les épouvantails, les cerfs-volants imitant des prédateurs, des banderoles flottantes et le canon. Dans ce dernier cas, il faut veiller à respecter le voisinage qui s’accommode beaucoup plus difficilement aux coups de canon.

Ces solutions d’effarouchement, le temps de leur efficacité, envoient les oiseaux dans les parcelles voisines !

Pigeon ramier 

Pour cette espèce qui est chassable, en curatif, vous pouvez faire une demande de chasse particulière à partir du formulaire disponible sur le site de la Préfecture.

Après l’avoir remplie, vous devez faire valider cette demande par la mairie et l’envoyer à la DDT, qui transmet au lieutenant de louveterie.

Le tir doit se faire d’un poste matérialisé de la main de l’homme (un piquet de couleur peut suffire).

Il est interdit d’utiliser des appelants vivants ou artificiels.

Pigeon de ville

Pour cette espèce, qui est classée domestique, il est possible de réagir mais uniquement sur le lieu des dégâts et au moment des dégâts. Elle ne s’applique pas sur le trajet conduisant les oiseaux sur la parcelle.

La seule formalité est un arrêté communal autorisant la régulation de cette espèce. Néanmoins, nous vous conseillons que les tireurs soient en possession du permis de chasser, d’un papier indiquant la délégation si l’acte de tir est délégué, et que la mairie soit informée au préalable de ces interventions.

Vous ne pouvez pas vous approprier les oiseaux tués. Ils doivent rester sur place au moins 24 heures avant d'être enterrés.

Corvidés et étourneaux

Pour ces espèces classées ESOD - Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, vous devez faire une demande d’autorisation de destruction à tir à partir du formulaire disponible sur le site de la Préfecture.

Après l’avoir remplie, vous devez faire valider cette demande par la mairie et l’envoyez à la DDT.
Le tir doit se faire d’un poste matérialisé de la main de l’homme (un piquet de couleur peut suffire).

L’utilisation d’appelants vivants ou artificiels s’avère, en général, efficace.

Quelle que soit l’espèce responsable des dégâts, vous devez réagir très vite afin soit de décourager ces animaux de confondre vos parcelles avec un garde-manger, soit de faire procéder à une régulation des populations présentes.

Mais attention, il y a des démarches à respecter afin d’éviter tout désagrément administratif ou judiciaire par la suite.

Pour connaître les règles de sécurité, vous pouvez consulter le Schéma départemental cynégétique sur le site de la Fédération des chasseurs de la Vienne.